La fibrillation auriculaire est une maladie du cœur dont le nom scientifique est fibrillation atriale. Cette pathologie ne concerne presque exclusivement que les personnes âgées. Plus l’on vieillit et plus le risque de fibrillation s’accroit. Par exemple, on constate qu’à l’âge de 80 ans qu’une personne sur dix souffre de fibrillation auriculaire.
Définition et symptômes :
Pour fonctionner le cœur humain reçoit le sang des veines par 2 oreillettes avant de l’expulser dans les artères par les 2 ventricules. La fibrillation atriale est un problème de synchronisation des contractions d’une ou des deux oreillettes. Cela provoque un trouble du rythme cardiaque au niveau des ventricules.
En pratique cela signifie que le patient présente une gêne respiratoire, des douleurs à la poitrine et des palpitations associé à un état de fatigue. Au début, ces symptômes ces symptômes sont de courte durée avant de devenir permanent. Consulter un médecin ou un cardiologue si vous ressentez un ou plusieurs de signes cliniques. Il ne faut pas prendre la fibrillation auriculaire à la légère puisque dans certain cas un caillot de sang peut se former et provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC).
Les facteurs de risque :
Les personnes présentant les pathologies suivantes ont un risque accru de souffrir de fibrillation atriale :
- Obésité
- Hyperthyroïdie
- Bronchite chronique
- Apnée du sommeil
- Consommation de tabac ou d’alcool
Mais la fibrillation auriculaire peut être la conséquence d’une maladie cardiaque comme un infarctus, une insuffisance mitrale ou une cardiopathie.
Comment soigner la fibrillation atriale
En première intention, le cardiologue prescrira un traitement médicamenteux pour permettre au patient de stabiliser son rythme cardiaque. Selon le stade de développement de la fibrillation, les médicaments seront prescrits sous forme de comprimé (voie oral) ou par injection intraveineuse. Il existe plusieurs médicaments anti -arythmiques appartenant à la famille des propafénone, des flécainide ou encore des amiodarone.
Une fois le rythme cardiaque stabilisé, il faudra probablement maintenir la fréquence des battements du cœur à l’aide de bétabloquant.
Une fois le cœur stabilisé et les risques de formation d’un caillot de sang écarté, le cardiologue envisagera la pose d’un pacemaker. Il s’agit d’un stimulateur cardiaque implanté qui transmet de petite impulsion électrique au cœur pour éviter la fibrillation atriale. La technologie des pacemakers a beaucoup évolué et ceux-ci sont adaptatif, fiable et permettent de poursuivre une vie normale.