Les symptômes de l’appendicite : Comment la détecter et la soigner ?

L’appendicite est une maladie assez rare puisque sa prévalence au sein de la population  adulte est de 0.0009%. Et celle-ci est encore plus faible chez les enfants et notamment ceux de moins de 5 ans.

Quels sont les symptômes de l’appendicite ?

Le principal symptôme de l’appendicite est une forte douleur à bas en droite de l’abdomen. Cette douleur est si forte qu’elle se ressent jusqu’en dans la jambe droite. La douleur peut éventuellement se diffuser jusqu’au nombril mais pas au-delà.  Sauf cas particulier, aucune douleur au côté gauche n’est ressentie lors d’une crise d’appendicite.  Les symptômes secondaire sont la présence d’une fièvre modérée, de constipation, de maux de tête et de vomissement.  Dans ce cas le patient doit s’abstenir de boire et manger et contacter un médecin au plus vite.

Le diagnostic : Avez-vous l’appendicite ?

Contrairement à une idée reçue, le diagnostic de l’appendicite est difficile à poser. En effet, la douleur et la fièvre de moyenne intensité sont les seuls symptômes permettant de soupçonner  cette pathologie.  Le médecin peut demander une numération des globules blancs et de la CRP pour rechercher la présence d’une infection et d’une inflammation.  Pour confirmer la présence d’une appendicite, il faut effectuer une radiographie et une échographie de l’abdomen.  Le but de ces examens est également de vérifier que les symptômes ne sont pas provoqués par une autre maladie. L’appendicite chez l’enfant étant rare, les médecins gardent le patient en observation pour vérifier s’il est nécessaire d’opérer ou pas.

Mais qu’est-ce que l’appendicite ?

L’appendice ce site situe à l’extrémité du gros intestin à proximité du caecum. Sa taille varie de 6 à 13 cm selon les individus. L’appendice joue a priori un rôle dans la fabrication d’anticorps. Cependant celui-ci n’est pas indispensable et peut être retiré.  Cette pathologie correspond donc à une inflammation de cet appendice qui se produit lorsqu’il est obstrué puis infecté. Les causes de l’obstruction et de l’infection sont de nos jours encore mal comprise.

L’appendicite peut être chronique c’est-à-dire que le patient ne ressent pas ou peu de symptômes (absence de fièvre, faible douleur,…) liés à l’infection. Celle-ci peut donc se propager lentement. Elle évolue souvent en appendicite aigue. Les formes aigue de l’appendicite doivent faire l’objet rapidement d’une intervention chirurgicale. En effet, sans traitement l’appendicite peut exploser entrainant une infection généralisé de l’abdomen, appelé péritonite.

La péritonite est la forme la plus grave de l’appendicite puisque en cas de complication le taux de mortalité peut atteindre 5%. Il est donc essentiel de se rendre aux urgences ou chez un médecin dès que l’on ressent les symptômes évoquant une appendicite.

L’opération de l’appendicite

Le traitement consiste à enlever l’appendice, on parle alors d’appendicectomies. L’intervention chirurgicale est dans la majorité des cas pratiqués par coelioscopie. Cette technique consiste à gonfler le ventre du patient puis à pratiquer deux petites incisions permettant au chirurgien de placer ces instruments (caméra,…). L’opération ne dure pas plus de 30 minutes et s’effectue sous anesthésie général.  Cette technique permet de réduire le temps d’hospitalisation et après quelques temps les cicatrices sont pratiquement invisibles. Les risques post-opératoires sont assez faible et bien connus.