Plutôt que de parler hypertension intracrânienne (HTIC), on devrait évoquer une surpression au niveau de la boite crânienne. En effet, notre cerveau est baigné dans le liquide cérébro-spinal et irrigué par le sang. Si le volume d’un de ses deux liquides augmente, la maladie apparaitra. De même, un accroissement anormal du cerveau (tumeur,…) peut être l’élément déclencheur de l’hypertension intracrânienne. L’augmentation du volume de liquide cephalo-rachidien peut être provoquée par la prise de médicament. Enfin les traumatismes à la tête sont également responsables de cette maladie.
Comment détecter l’hypertension intra-crânienne ?
Les symptômes les plus fréquents de l’hypertension intracrânienne sont l’apparition soudaine de fort maux de tête, associé à de fortes nausées ou des vomissements. Une sensation de froid intense, ou une forte fatigue sont souvent ressentie. Parfois le nerf optique est touché entrainant d’importantes difficultés oculaires (perte de vision, dédoublement de celle-ci…). Dans les gars les plus graves, le sujet peut également présenter des troubles du comportement ou de la parole.
Dès l’apparition de ces symptômes, il faut consulter un médecin pour soulager cette pression. Sans traitement appropriés des séquelles à long terme peuvent demeurer (perte de la vue,…). Le médecin recherchera les anomalies nerveuses au niveau du visage (paralysie, disque optique,…) et des yeux puis enverra le patient passer un IRM. Cet examen permettra de confirmer le diagnostic d’hypertension intracrânienne.
Comment soigner l’hypertension intracrânienne ?
Certains médicaments peuvent réduire fortement les symptômes. Ceux-ci auront pour effet de diminuer le volume de liquide cérébro-spinal permettant à la tension du crâne de diminuer. Des analgésiques seront aussi proposés.
Mais à long terme et en fonction de la cause de cette maladie (traumatisme,….) , une intervention chirurgicale sera nécessaire. Celle-ci traitera la cause et non les symptômes de la maladie. Une surveillance sera effectuée après l’opération mais la récidive est rare.